Des historiens ont trouvé les premières représentations picturales des jardins en Egypte Antique datant de cette période de l’histoire.
Cette période correspond à la naissance de la botanique en Grèce. C’est également à cette période que Rome voit apparaitre ses premières villas à la campagne et des jardins de ville. Nous pouvons par exemple citer Pompéi.
La conception du jardin change. Il est maintenant vu comme un lieu d’agrément, et non plus comme lieu de production. Ce changement justifie alors l’évolution de l’aspect esthétique du jardin.
Imaginez vous à l’époque. De grands portiques de pierre prolongeaient l’espace des maisons et offraient un lieu ombragé au plus fort de l’été. L’eau de pluie qui coulait des portiques était déversée dans une citerne par le biais de gouttières, ou recueillie pour l’irrigation des plantations.
Lorsque l’on parle du Moyen-Age qu’avez vous en tête? Les moines et la religion? Vous avez raison. Au sein des abbayes et des monastères, il y a des jardins. C’est donc à cette époque que l’on voit émerger les jardins comme des sanctuaires fermés. La vie en autarcie se conjugue parfaitement avec des jardins clos. A la suite des croisades, les jardins seront influencés par l’Orient.
Mais cette époque n’est pas seulement représenté par les moines. Elle est également la période de l’Amour Courtois. Peut être vous souvenez vous du Roman de la Rose? Les jardins de châteaux nourrissent cet Amour Courtois. Le jardin courtois est toujours entouré d’une clôture, c’est un lieu fermé.
Cette période est celle de l’avènement de l’harmonie classique. Beaucoup de jardin font alors références aux modèles de l’Antiquité. Les habitants intègre des terrasses, des jeux d’eau, et des motifs géométriques aux jardins.
Ah le fameux XVIIème siècle… celui de la naissance des fameux Jardins à la française! La grande époque créatrice d’André LE NÔTRE! Les fameux jardins dans lesquels nous pouvons constater le triomphe de la rigueur sur la Nature. C’est également le moment ou l’on peut voir un axe central en ligne de fuite jusqu’à l’infini.
En bref, on rencontre à cette époque une volonté de dompter la nature avec l’omniprésence de la symétrie et de l’art topiaire. La taille des végétaux est faite dans un but décoratif.
LE NÔTRE est la référence pour les jardins à la française au XVIIe. Mais le XVIIIe est le siècle des jardins à l’anglaise. Nous ne pouvons pas parler de cela sans aborder Lancelot Capability BROWN qui en est le précurseur. Contrairement aux jardins à la française, là le visiteur est plongé dans un jardin paysager très naturel. Comme un tableau. Dans un jardin à l’anglaise nous trouverons de l’asymétrie, de l’irrégularité, et le retour à la nature.
Georges Eugène HAUSSMANN fait respirer la ville en y injectant parcs, jardins, et grandes artères. Des arbres d’alignement ont été mis en place en même temps que les nouveaux boulevards qui portent son nom. Il fallait un établissement qui devait s’en occuper. Il a alors créé en 1867, par un arrêté, l’école d’horticulture et d’arboriculture. Cette école avait pour mission de pourvoir le département de la Seine et plus particulièrement Paris. Aujourd’hui l’École Du Breuil est un établissement géré par la Ville de Paris. C’est un domaine éco-labellisé en partie ouvert au public, doté d’un arboretum, d’un verger patrimonial, d’une serre chaude et de nombreuses collections végétales. Ses 6000 espèces recensées font partie du jardin botanique de Paris. Elle dispose d’une photothèque et d’une bibliothèque spécialisée ouverte au public. Certains de nos professionnels y ont étudié.
C’est sous Charles Louis Napoléon BONAPARTE (autrement appelé Napoléon III) que foisonne les parcs publics . Avec l’ouverture par exemple du parc des Buttes Chaumont dans lequel nous pouvons toujours nous balader. La politique de Napoléon III en matière d’espaces verts fut exceptionnelle. La plupart des espaces verts de la capitale française datent d’ailleurs du Second Empire. C’est en effet sur la volonté de Napoléon III que Paris s’enrichit entre 1850 et 1870 de superbes jardins dont beaucoup font encore notre admiration. C’est en tout plus de 1 830 hectares qui furent créés et réaménagés sous le Second Empire, soit près de 80% des actuels espaces verts de la capitale.
A cette époque, les progrès et avancées techniques s’installent dans l’art du jardin.
Ce siècle est celui de la naissance des concepts d’urbanisme et d’espaces verts modernes. Le jardinage et le paysagisme ne doivent alors plus seulement répondre à des préoccupations esthétiques. Les préoccupations environnementales et écologiques passent désormais au premier plan. Les techniques et matériaux permettent maintenant des jardins verticaux.
Les amateurs adeptes du jardinage sont de plus en nombreux.
Les expositions et les salons actuels autour du jardinage et du paysagisme accueillent des visiteurs autour de jardins originaux et créatifs. Tous les acteurs de l’univers végétal sont représentés : artisans, paysagistes, pépiniéristes, horticulteurs, spécialistes de la décoration et de l’aménagement, architectes ou encore urbanistes.
Jardiniers, à vos plantations, laissez votre imagination vagabonder. Tout est permis ou presque !
Créons ensemble le jardin de demain qui vous ressemble. L’entreprise de jardinage LELIEVRE paysage est là pour vous! Alors, n’hésitez plus, contactez nous!